Raphaël (1508-1512).
Dissertation
l'introduction
L’introduction d’une dissertation philosophique est importante et nécessite une méthode particulière.
Elle est rédigée après avoir analysé le sujet. En d’autres termes, la validité des notions et des définitions. Elle fait ensuite suite à la formulation de la problématique.
Elle est composée de cinq éléments qui doivent absolument apparaître.
Améliorez votre « savoir-faire »
Réussir son introduction
« Un homme libre est-il nécessairement heureux ? »
Structure chronologique finale de l’introduction ;
- Accroche (facultative)
- La problématique avec une première définition des termes du sujet
- Rappel du sujet
- Une annonce de plan
L’accroche
Par une citation de philosophe ou par un exemple.
Analyser le sujet
Notions + verbes + définitions
Thèse et antithèse
[Réponse 1] → Oui (définition 1), un homme libre est nécessairement heureux. Car si (justification 1) être libre, cela signifie pouvoir faire ce que l’on souhaite sans contrainte [4] et pouvoir de faire des choix [5]. Alors être libre permettra sans doute d’agir pour atteindre un état de satisfaction durable et global [1].
[Réponse 2] → Non, il semble qu’un homme libre ne soit pas nécessairement heureux Car même si nous pouvons faire des choix, cela ne signifie pas pour autant que nous allions faire les bons choix. Alors être libre n’est pas une garantie d’atteindre le bonheur.
Formulation finale de la problématique
À première vue (votre point de vue ou opinion commune), il semble qu’un homme libre et nécessairement heureux. Car si être libre, cela signifie pouvoir faire ce que l’on souhaite sans contrainte et avoir la possibilité de faire des choix. Alors être libre nous permettra sans doute de manière à atteindre et un état de satisfaction durable et global.
Mais, ne pourrait-on pas dire au contraire qu’un homme libre n’atteindra pas toujours le bonheur ? En effet, nous pouvons très bien être libres de faire des choix et pourtant faire de mauvais choix qui vont nous conduire au malheur.
L’annonce du plan
« La conscience de ce que nous sommes
peut–elle faire obstacle à notre bonheur ? »
[Partie 1] → Nous verrons d’abord qu’il faut envisager la conscience de nous-mêmes comme un moyen de mieux nous connaître, et donc d’accéder au bonheur.
[Partie 2] → Puis nous envisageons que notre conscience de nous-mêmes peut nous rendre plus conscients de notre condition de mortel, ce qui produira de l’angoisse.
[Partie 3] → Enfin, nous souhaiterons savoir si, au contraire, la conscience de notre finitude ne peut pas nous inciter à donner un sens à notre vie, ce qui nous rendra plus heureux.
Note : pour chaque partie, développer les thèses (2) et ensuite les arguments (2) par thèse.
Extrait du site web Apprendre la philosophie. Caroline Vincent.
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Exemple(s) et outil(s) :
Exercices