« Le bonheur est-il un idéal inaccessible ? »
[Réponse 1] Oui, le bonheur est un idéal inaccessible.
Elle s’oppose à :
[Réponse 2] Non, le bonheur n’est pas un idéal inaccessible.
[Thèse] → Oui/non
[Antithèse] → Non / oui
[Thèse] → Oui et prendre position
[Argument] – faible en première partie : c’est celui qui est facilement réfutable. Les arguments faibles sont ceux qui énoncent des opinions communes sans réflexion approfondie et qui reposent sur des définitions peu élaborées du sujet. Les arguments faibles doivent être mis dans la première partie et suivie d’une objection. Ces arguments reposent sur des idées évidentes, mais fausses ou incomplètes.
[Argument] – fort en troisième partie : c’est celui qui repose sur une définition élaborée ou complexe du terme ou des termes du sujet, ainsi que sur un raisonnement complexe mobilisant plusieurs notions. Les arguments forts doivent progresser de manière de plus en plus convaincante. Ils doivent montrer votre positionnement sur le sujet.
[Argument] traite un cas général
[Exemple] traite un cas particulier
[1] Définir ce dont on parle. En effet, nous pouvons nous croire libres par notre capacité à faire des choix. C’est-à-dire notre libre arbitre [définition 1], qui nous donne le sentiment que nous sommes à l’origine de nos décisions.
[2] Définir ce dont on parle. Mais, en réalité, cette liberté n’est qu’une illusion [ transition]. Parce que nos choix sont déterminés, autrement dit, ici influencés [définition 2 : déterminé] ou causés par notre milieu social.
[3] Reformuler. Cela signifie que nous seul et notre raison ne sommes pas à l’origine de nos choix [reformulation]. De même, ce qui cause nos choix, c’est aussi la pression souvent inconsciente de notre milieu social, à savoir de notre famille, de notre entourage de manière générale.
[4] Par exemple, nous pouvons penser à un élève de terminale qui doit choisir les études dans lesquelles il veut s’engager, peut-être influencé par sa famille. Sans doute que la profession de ses parents et les idées qu’ils ont sur ce qu’est un bon métier vont peser dans sa décision, consciemment ou inconsciemment.
[1] [Preuves] : Faire référence à un auteur ou rappeler des études scientifiques.
[2] [Référence] : Le sociologue français Pierre Bourdieu a ainsi démontré que […] Or, selon Bourdieu[…].
[3] [Exemple] : Il sera plus facile pour un adolescent d’obtenir un stage dans le secteur de la mode si sa famille connait des personnes dans ce secteur. Ainsi, le réseau de sa famille va lui procurer des possibilités de choix que tout le monde n’a pas. C’est ce qui explique, pour Bourdieu [développement et référence], que statiquement, beaucoup d’enfants choisissent des professions similaires ou proches des professions de leur parent.
Rappeler pourquoi ce que vous avez dit répond au sujet.
Ainsi, les moyens financiers, la culture et le réseau de la famille influencent grandement les choix que font ou peuvent faire les membres de cette famille. C’est pourquoi, on peut considérer que nous ne sommes pas réellement libres car notre milieu social influence nos choix.
Extrait du site web Apprendre la philosophie. Caroline Vincent.
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Exemple(s) et outil(s) :
Faut-il travailler pour être heureux ?
Est-il nécessaire d’être cultivé pour apprécier une oeuvre d’art ?
Extrait du site web Apprendre la philosophie. Caroline Vincent.
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PREMIÈRE PARTIE : Oui, on peut tous dire
A] On a la possibilité de tout exprimer à travers le langage
Il est possible de dire tout ce que nous pensons, car sans les mots, nos pensées sont confuses (HEGEL Friedrich). BIEN
Argument 1 : le langage nous permet de pratiquement tout dire, car le langage, contrairement à la communication animale, nous donne la possibilité d’exprimer des pensées concrètes et abstraites.
Argument 2 : le langage nous permet quasiment de tout dire, car il nous offre la possibilité d’évoquer des choses du passé ou du futur. OUI
Argument 3 : le langage autorise à presque tout dire, car il autorise à élaborer des raisonnements. OUI
B] Il est permis de tout dire sous certaines conditions.
Argument 1 : dans un régime démocratique, il est presque autorisé à tout dire.
Argument 2: dans la sphère du privé, il est quasiment autorisé à tout dire si on a affaire à un ami véritable.
Argument 3: avec un médecin ou avocat soumis à secret professionnel, l’individu peut se laisser de tout dire. BIEN
DEUXIÈME PARTIE : Non, on ne peut pas tous dire
A] On n’a pas la possibilité de tout dire avec le langage
Notre langue déforme nos pensées et nos ressentis, car les mots que nous utilisons sont généraux, ils renvoient à une idée générale (BERGSON, Henri).
Argument 1 : le langage ne nous donne pas la possibilité de tout dire, car chaque individu ne parle qu’un nombre restreint de langues.
Argument 2 : l’homme n’a pas la possibilité de tout dire par le langage, car les mots sont globaux et les choses singulières. BIEN
Argument 3 : l’humain n’a pas la possibilité de tout dire, car jamais, on ne connaît de manière totale et parfaite, même sa langue natale. OK
B] Il ne nous est pas permis de tout dire dans certaines circonstances.
Il ne faut pas toujours dire la vérité, car tout le monde n’a pas droit à la vérité (CONSTANT Benjamin).
Argument 1: il n’est pas autorisé à tout dire dans un régime dictatorial.
Argument 2 : il n’est pas toujours permis de tout dire, quand ce qu’on doit apprendre aux autres est pénible ou offensant.
Argument 3 : il n’est pas autorisé à tout dire aux autres sur ce que l’on pense d’eux, car dire tout ce que l’on pense à toute personne, c’est forcément s’exposer à des ripostes. OK
TROISIÈME PARTIE : à compléter
Oui – On peut donc quasiment tout dire avec le langage ; seulement, il faut mettre des barrières éthiques dans l’utilisation du langage. C’est pour cela que la bienséance réclame de nous une certaine retenue dans le langage, c’est ce qu’on appelle la politesse. La politesse (qui nous restreint dans notre parler à autrui) nous permet d’avoir des relations pacifiques avec tout individu inconnu que nous rencontrons […]. BIEN Possible d’utiliser Spinoza
Philippe (élève)
Conseil de Caroline Vincent
Dans l’ensemble, c’est très bien, peut-être faire attention à ne pas mettre «trop» d’argument dans les parties. En général, je conseille d’en mettre un par sous partie, parfois deux. Il vaut mieux bien développer ce que l’on veut dire que passer trop vite d’une idée à l’autre. Cela permettrait d’en garder un peu pour la dernière partie.
Définitions
La notion de nature est représentée par plusieurs sens, tels que : un ordre inscrit dans l’univers qui déterminerait le cours des événements ; le milieu naturel non transformé par l’homme ou encore ce qui chez l’individu est inné et relève de ses données biologiques et psychologiques et non de son apprentissage.
On peut d’abord constater le rapport et l’opposition entre nature et culture. La notion obscure de la nature s’éclaircit lorsqu’on la compare à la culture. En effet, celle-ci est de l’ordre de l’acquisition, de la transformation et recouvre l’ensemble des créations techniques, sociales et spirituelles.
En d’autres termes, la nature est ce qui est inné, ce qui est avant tout, tandis que la culture est ce qui est acquis, transformé et artificiel.
Problématique
L’homme a développé une relation complexe et multidimensionnelle avec la nature au fil du temps.
Si, dans l’Antiquité, « la nature est le chemin du bonheur et de la sagesse », l’avènement de la technique et des sciences à l’époque moderne nous a conduits à nous faire « maîtres et possesseurs de la nature ». En effet, à partir du XVIIe siècle, la science a permis de sonder les lois naturelles et l’homme semble disposer d’un pouvoir qui lui permet de dompter cette force naturelle et créatrice de la vie. Alors oui, chercher à maîtriser la nature est se prémunir de bien des dangers.
Mais, cette évolution vers la maîtrise de la nature n’est pas sans poser de problèmes. Le changement climatique est un des problèmes qui concernent notre relation actuelle avec la nature. Serait-il dangereux d’utiliser la nature qui est le premier principe créateur de vie qui détermine notre vie ? Alors non, il ne faut pas nécessairement chercher à maitriser la nature.
Cela soulève une problématique importante : si nous parvenons à montrer qu’il existe une alternative à l’exploitation de la nature, ainsi peut-être que la survie de l’espèce en dépendra.
Le plan dialectique
PREMIÈRE PARTIE :
MAÎTRISER LA NATURE EST GAGE DE PROGRÈS
A] La conception mécaniste de la nature :
Selon Descartes, la philosophie spéculative doit laisser place à une philosophie pratique, à même d’être utile à l’homme. En effet, grâce aux progrès de la science, l’homme est le seul être capable de connaître la nature et se doit de la maîtriser, malgré sa création divine […]. Voir.
B] La nature est une valeur relative :
Si Descartes avait des réserves quant au potentiel de l’homme, Kant n’hésite pas à lui accorder une totale légitimité sur la nature, considérant que cette dernière, dépourvue de raison, ne possède qu’une valeur relative […]. Voir.
DEUXIÈME PARTIE :
COLLABORER AVEC LA NATURE UN SERVICE DE LA VIE
A] La nécessité de préserver la nature :
Si Rousseau affirme que l’Homme est naturellement bon, et que ce sont les structures sociales de la propriété et du marché qui ont corrompu l’homme. En adoptant cette perspective, il est possible d’espérer préserver la nature, ou du moins de cesser de l’exploiter. Au contraire de Kant, il s’agit de considérer la nature comme un sujet, un alter ego avec lequel il faut collaborer pour la vie et la durabilité de l’espèce. […].
B] La perte de contrôle sur la nature
Dans notre époque actuelle, les êtres humains représentent la force principale qui transforme la Terre. Selon Hannah Arendt cette puissance excessive a conduit à une perte de contrôle, car l’homme n’a plus la capacité de percevoir les conséquences de ses actions sur la nature […].
Par exemple, si les inventeurs du plastique avaient su que chaque année, huit millions de tonnes de plastique finiraient dans les océans, ce qui crée un septième continent de plastique, ils auraient peut-être agi différemment.
CONCLUSION
Évidemment, la notion de nature est essentielle et centrale dans nos problématiques actuelles. Car réfléchir à cette notion peut conduire au catastrophisme, à l’autoritarisme, à la techno phobie ou encore à l’anti-science. Il est cependant important de rappeler que nous vivons une époque passionnante où tout doit être repensé à commencer par la politique et nos comportements quotidiens. L’objectif aujourd’hui est que, emportés par un processus qui nous dépasse, nous abandonnions notre espace d’action […].
Philippe (élève)
Conseil de Caroline Vincent
en attente
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